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Je suis donc de retour de Saint Brieuc, mais ce billet va être très bref. Il faut dire que j'ai dû me tromper de débat , ... sans doute par déformation professionnelle!

Je m'attendais à ce que l'on discute un minimum pour ce deuxième forum consacré au comment de la formation des nouveaux dispositifs de formation via le web. Mais des grands témoins invités: Pierre Caspar (CNAM), Paul Sandelmann (AFPA), Paul Taylor (Université Rennes 2) , Paul Dupouey (INSEP), seul Michel Lisowski (Algora) présenté comme un expert de la formation à distance en a dit quelques mots.  

Et ce, avec des interventions assez polémiques telles "la formation à  distance est une modalité technique et non une modalité pédagogique". Heureusement il s'est rattrapé un peu plus tard en annonçant que par rapport à d'autres régions, la région Bretagne avait beaucoup travaillé sur la production de ressources multimédia et que maintenant la seconde étape est bien celle de la maîtrise des nouveaux usages - comprenez celle des nouvelles technologies en formation. Mais personne n'a repris la balle au bond.

Une explication à cela? Ma version serait de penser que sous "le comment (se) former", les professionnels de la formation - ayant répondu à l'enquête en ligne - n'attendent pas du Conseil Régional une forte implication pour proposer un accompagnement sur des formations flexibles, ouvertes, à distance et en ligne. Mais si cela ne vient pas de la région, d'0ù l'impulsion viendra-t-elle?

L'analyse du questionnaire en ligne ayant donné comme résultats pour l'atelier 1 "faire évoluer l'offre et les formes de formations", les thèmes suivants à discuter:

  • renforcer la mise en place de réseaux de compétences
  • la primauté de l'expérience dans la construction d'un parcours
  • VAE: amélioration du processus

... j'ai espéré - jusqu'à la dernière minute - que les NTIC fassent partie des questions "satellites", en vain.  Yves Raoul* dans son introduction avait bien averti qu'il y aurait des frustrés... C´était peu de le dire !

Vous me croirez si vous le voulez, mais le mot e-learning n'a pas été prononcé un seul fois ni par les grand témoins invités ce jour ni par les animateurs d'ateliers. Cela dit, cela ne m'étonne pas et je ne m'en formalise pas plus ...... mais quand même !!! ... il était question des prochaines orientations de la formation en Bretagne !!!

En y repensant, j'aurais peut-être dû aller à Bordeaux où se tenait la rencontre "Journées Foad et P@t en Aquitaine" au sujet de laquelle David Castéra nous fait sur son blog un très joli compte-rendu. (idremeau)

*Directeur de la formation professionnelle, Conseil Régional Bretagne

Commentaires

  • Navré, mais, comme le livre lui-même, comme l'enseignement par corespondance, comme la radio, comme les diapositives, comme la télévision, comme le net etc... (je passe sur l'"enseignement porgrammé", l'e learning restera une ressource parmi d'autres et secondaires dans l'ensemble des pratiques de formation et surtout d'EDUCATION. Après avoir pensé que les NTIC pourraient enfin positionner la formation dans les interstices du temps libre, y compris HTT, et, pourquoi pas ? remplacer les formateurs etc., les idéologues de l'e learning, peu au courant de sa DEJA LONGUE HIQSTOIRE (la formation est un milieu sans mémoire, je l'ai écrit de nombreuses fois) ont du faire machine arrière et , pour ne pas avoir l'air trop ridicule, évoquent maintenant le "blended" où il rejoint les ressources évoquées plus haut.

    Reste le problème du traitement des populations spécifiquement et objectivement éloignées de la formation présentielles : malades, handicapés, expatriés, détenus etc... Une nouvelle fois, l'histoire montre qu'il est très difficile de former ces personnes par le moyen de la FAD et qu'elles sont les premières à regretter le présentiel.

    Enfin, le modèle éconmique de l'e learning n'a pour ainsi dire jamais été vérifié, sauf public captif et solvabilisé de manière très spécifique.

    Je suis à voytre disposition pour travailler sur ce sujet.

  • Suite : excusez les fautes d'eauretograffe (pas eu le temps der elire avant de lancer).

  • merci Paul Dupouey, pour votre contribution "après-coup".

    Si le "e-learning" a eu, il y a quelque temps en France, une bien mauvaise passe, c'est qu'il a été un objet marketing que l'on a commercialisé sans mode d'emploi.

    Si bien que maintenant e-learning signifie pour beaucoup seulement "100% auto-formation en ligne". Ce qui est FAUX.

    Car on trouve sur tout le territoire européen des formations e-learning qui sont encadrées par des tuteurs, qui impliquent des regroupements en présentiel ou le fonctionnement de groupes virtuels a été développé pour permettre à l'apprenant de trouver une aide auprès d'autres apprenants en renforcant leur autonomie d'apprentissage.

    Quant à l'implication de la FAD dans le milieu carcéral , l'AFPA a de nombreux exemples et en ce qui concerne les personnes handicapées, je relaterai sous peu l'expérience d'un GRETA breton qui tire une expérience positive (avec acceptance de la part des stagiaires) de l'e-learning version utilisation de Netmeeting.

    Il reste donc encore beaucoup de travail à faire pour dynamiser l'utilisation de la formation à distance en ligne car sa flexibilité est son atout majeur et toutes les facettes de son utilisation n'ont pas encore été découvertes.

    C'est pourquoi j'aurais aimé que le conseil régional bretagne soutienne les organismes de formation pour leur permettre d'innover ... et le forum en était l'occasion !

  • Je ne pense pas seulement à l'histoire récente de la FAD en France mais à celle déjà beaucoup plus ancienne dans les pays scandinaves, Québec, Inde, Afrique, USA (la grosse déconvenue sur l'enseignement par correspondance des années 50) etc.

    Pour les détenus et handicapé, c'est forcément mieux que rien et c'est déjà très bien, mais enseigner la béchamelle à distance reste un casse-tête... coûteux.

    Quant à la "mauvaise passe" que traverse l'e-learning en France, elle est sans doute liée, comme ailleurs, au discours enthousiaste, peu critique, peu réaliste et sur-prescripteur bien imprudent de nombreux formateurs (ou plutôt responsables de formation) eux-mêmes. Franchement, j'ai tout entendu... notamment dans certaine grande entreprise de formation française qui a dû attendre le capotage (coûteux) de nombreuses structures internes ad hoc successives pout tempérer ses ardeurs et bémoliser son discours (et son offre).

    Il est en revanche des cas où l'e-learning, comme toutes les simulations, reste incontournable, ce sont notamment ceux où la situation réelle ne PEUT pas véritablement être mise en oeuvre (accidentologie notamment).

    Sur le plan du coût, l'un des problèmes de l'e-learning est qu'il oblige à formaliser et réinternaliser toute une série de coûts masqués de l'acte de formation, coûts liés à des opérations que le formateur présentiel opère spontanément, parfois inconsciemment, et le plus souvent...gratuitement, notamment la réactualisation de ses contenus.

    Un autre problème clé est que tout dispositif d'e-learning ou de FAD en général, repose nécessairement sur un modèle (qui plus est unique) d'apprentissage cognitif alors que le groupe etant hétérogène de ce point de vue (et pas seulement en niveau), le formateur présentiel peut, selon les réactions et/ou difficultés de ses "élèves", très rapidement - et encore une fois spontanément et empiriquement - diversifier/moduler en temps réel son mode d'entrée dans les problèmes qu'il traite jusqu'à ce que cela "entre".

    Concernant la FAD en général, nous sommes surtout confrontés à l'incapacité de ces fichues "sciences" de l'éducation (bien sûr, tout les humanistes se retournent dans leur tombe), à nous sortir la seule chose que l'on attend d'elles : de véritables profils d'acquisition (caractérisés et étalonnés et ceci par discipline car il n'y a pas de pédagogie générale) au lieu de nous bassiner quotidiennement, avec de la pseudo sociologie, pseudo économie, pseudo philosophie, pseudo économie, pseudo histoire, pseudo droit de l'éducation (il y a pour cela de vrais économistes, sociologues, historiens, juristes etc.).

  • - Komandir, vyzov po vneshnemu kanalu, na obshchei chastotes pridyhaniem propel shalovlivyi golos Milashki. stradat. Eto byla istoricheskaia vstrecha - vstrecha starogo lorda i Leetl byl porazhen skudostiu nadezhnykh dannykh ob etom porazitelnom fenomene. Ego levaia noga stranno izognulas i vysoko zadralas. Zheludok vzvyl i sdelal kulbit, prishlos emu napomnit, chto sdobu my edim tolko vprigliadku i priniushku, a na zub ni-ni. Zheludok vozrazhal. fxtowf71090 owcpfr1167i ilvoxs9336t kkxbju6682n vgtbbm9307z Vperedi melknul svet, i gnetushchuiu tishinu podzemelia razrushil zvuk netoroplivykh uverennykh shagov. v holodnom utrennem vozdukhe naselenie ampridatvira predstalo sovershenno obnazhennym, i ni odin chelovek ne mog - vtcepivshis triasushchimisia paltcami v kosiak dveri, sprosila ia. Udruchenno vzdyhaiu.

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